Extraits de Chine

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Depuis mon arrivée à Pékin début avril 2024 et tout au long de mon voyage à travers différentes provinces (Jiangxi, Jiangsu, Hunan, Chongqing, Sichuan, Yunnan), le constat est partout le même : les voitures électriques surpassent en nombre - et de très loin - les véhicules thermiques. Les Chinois les ont adoptées comme ils ont adopté depuis très longtemps le scooter électrique. Il est vrai que le gouvernement chinois a encouragé les constructeurs automobiles à avancer dans ce domaine. Le résultat est spectaculaire. Selon le journal Les Échos, dans son édition du 26 avril, il y aurait une centaine de constructeurs chinois (Aeolus, Maple, Venucia, Aion, Haval, Voyah, M-Hero...) à s'être lancés dans l'aventure avec souvent le soutien des autorités provinciales, sans que, pour le moment, il n'y ait de projets de fusion.

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Mots clés: Economie
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Selon Le Monde du 6 septembre 2021, le virage à gauche de Xi Jinping révèle la crainte d’une occidentalisation de la Chine. Au nom de la lutte contre « l’expansion désordonnée du capital », de nouvelles réglementations viennent sanctionner les entreprises chinoises du secteur privé. Parmi elles, les géants de la technologie.

Source : Le Monde.fr, le 7/9/2021 . Article de Frédéric Lemaître, correspondant à Pékin

Analyse. Lourdes sanctions imposées aux fleurons de la technologie, désormais placés sous étroite surveillance, obligation faite aux entreprises du secteur du soutien scolaire de revoir de fond en comble leur modèle économique et de se muer en associations à but non lucratif, mise au pas de l’industrie du showbiz et interdiction aux moins de 18 ans de jouer plus de trois heures par semaine aux jeux vidéo en ligne…

Les lampions de la fête organisée le 1er juillet à l’occasion du centenaire du Parti communiste chinois étaient à peine éteints qu’un nombre incalculable de nouvelles réglementations s’est abattu sur les entreprises chinoises. Pas sur toutes : sur celles du secteur privé qui, d’une façon ou d’une autre, incarnent l’avenir. Soit parce qu’elles sont liées à Internet, soit parce qu’elles s’adressent aux jeunes. Mot d’ordre invoqué : la lutte contre « l’expansion désordonnée du capital ». Il y a de bonnes raisons à cela.

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Pékin, analyse la chercheuse dans un entretien au Monde investit activement cette ancienne zone soviétique, selon une stratégie visant à assurer la stabilité régionale et à conserver des débouchés commerciaux en cas de conflit sur les mers.

Source : Le Monde du 5 février 2021. Propos recueillis par Brice Pedroletti.

Niva Yau est, depuis 2018, chercheuse junior à l’Académie de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), basée à Bichkek, au Kirghizistan. La jeune femme, originaire de Hongkong est aussi chercheuse non-résidente à l’Institut de recherche en politique étrangère de Philadelphie. En 2020, le Washington Post lui a décerné un prix Albie – en mémoire de l’économiste Albert O. Hirschman (1915-2012) – qui récompense les dix meilleurs articles d’économie politique publiés dans l’année.

Le projet des « nouvelles routes de la soie » du président Xi Jinping a été officiellement lancé à Astana, au Kazakhstan, en 2013. Mais nombre d’investissements chinois lui sont antérieurs. Quelle a été leur évolution ?

Dans les années 1990-2000, les investissements chinois allaient surtout dans les gazoducs (au Turkménistan), l’exploitation de pétrole (au Kazakhstan), et au Kirghizistan et au Tadjikistan, dans des infrastructures de base, comme la construction de routes, d’usines de ciment ou de goudron.

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La baisse du nombre de naissances et l’augmentation concomitante de l’espérance de vie rendent la situation du système de retraites explosive, note Frédéric Lemaître, correspondant du « Monde » à Pékin.

Dans un parc de Shanghaï, en 2008.Dans un parc de Shanghaï, en 2008. AFP PHOTO/Mark RALSTON

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Selon Le Monde du 5 janvier 2021, la Chine s’est engagée à atteindre la neutralité carbone en 2060. Mais avec une majorité de son énergie reposant sur le charbon, la réduction de ses émissions s’annonce être une gageure.

Source : Le Monde, article de Frédéric Lemaître du 5 janvier 2021

La Chine s’apprête-t-elle à passer du rouge au vert ? Le discours prononcé par Xi Jinping lors de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 22 septembre, a soulevé de nombreux espoirs à travers le monde. A la surprise générale, le président chinois a annoncé que Pékin se fixait comme objectif de parvenir à la neutralité carbone à l’horizon 2060 et même à atteindre un pic de ses rejets de CO2 avant 2030 – et non plus « autour » de 2030, comme indiqué lors de son précédent plan climat.

Malgré le scepticisme de nombre de sinologues habitués aux discours sans lendemain des dirigeants communistes, cette annonce a incontestablement relancé une dynamique internationale. Si le premier pollueur de la planète – la Chine est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre – s’engage réellement en faveur du climat, tout est possible. D’ailleurs, dans le sillage de Pékin, le Japon, immédiatement suivi par la Corée du Sud, s’est engagé fin octobre à atteindre cette neutralité carbone dès 2050. « Une énorme victoire pour la planète », s’est félicité Greenpeace, peu habituée à tresser des lauriers à ces trois gros pollueurs.

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Washington soumet Pékin à un pilonnage de sanctions pour des motifs politiques, une première. Mais la défense des droits de l’homme sert aussi un autre objectif : ralentir le géant asiatique dans sa quête technologique

Source : Le Monde.fr du 18 juillet 2020 article de Brice Pedroletti

Mike Pompeo évoque les cas de deux citoyens canadiens détenus en Chine depuis 2018, lors d’une conférence de presse à Washington, le 1er juillet.

Mike Pompeo évoque les cas de deux citoyens canadiens détenus en Chine depuis 2018, lors d’une conférence de presse à Washington, le 1er juillet. MANUEL BALCE CENATA / AFP

Un peu plus de deux ans après la guerre commerciale déclarée par le gouvernement Trump à la Chine, les Etats-Unis ont ouvert de nouveaux fronts pour exercer des pressions sur Pékin, au nom des principes qu’ils défendent et au moyen de lois extraterritoriales. L’offensive porte sur des questions politiques – l’autonomie pour Hongkong, les droits de l’homme pour la région du Xinjiang, et l’espionnage pour Huawei et les médias officiels chinois aux Etats-Unis, désormais désignés comme des « missions étrangères ».

« C’est la première fois depuis Tiananmen, en 1989, que des sanctions aussi systématiques sont prises contre la Chine. A l’époque, c’était un massacre. Là, cela punit la répression, mais ce qui est visé, c’est l’affirmation de puissance chinoise. La vraie question est désormais : Peut-on laisser une dictature devenir la première puissance mondiale ? », analyse le sinologue Jean-Pierre Cabestan, de l’université baptiste de Hongkong. 

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Le président chinois Xi Jinping et des responsables chinois assistent à la session de clôture de l’Assemblée populaire nationale (APN) au Grand Palais du Peuple à Pékin, le 28 mai.

Le président chinois Xi Jinping et des responsables chinois assistent à la session de clôture de l’Assemblée populaire nationale (APN) au Grand Palais du Peuple à Pékin, le 28 mai. Photo : CARLOS GARCIA RAWLINS / REUTERS

Que retenir de la session annuelle de l’Assemblée nationale populaire (ANP), le Parlement chinois, qui s’est tenue du 22 au 28 mai ?  demande Le Monde dans son édition du 28 mai 2020. Réponse de Frédéric Lemaître, auteur de l'article : "Cinq éléments. La désignation d’un adversaire : les Etats-Unis. Une expression : « Une nouvelle guerre froide. » Deux foyers de tensions : Hongkong et Taïwan. Une absence exceptionnelle : la prévision de croissance annuelle. Une présence qui l’est tout autant : celle des masques, qui rendent encore plus impénétrables les visages des députés."

Source : Le Monde du 28 mai 2020, Article de Frédéric Lemaître

Cinq éléments étroitement liés. Le Covid-19 a ajouté une raison sanitaire au découplage économique que Donald Trump tente de mettre en place. Le 22 mai, les Etats-Unis ont mis trente-deux nouvelles sociétés chinoises sur leur liste d’entreprises indésirables sur le sol américain. S’ils hésitent à suivre Washington dans sa croisade contre Huawei & Co, les Européens jurent ne plus vouloir dépendre de l’industrie pharmaceutique chinoise. De leur côté, les Japonais subventionnent leurs entreprises pour quitter la Chine. Pour la principale gagnante de la mondialisation économique, une parenthèse ouverte en 2001 avec son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce se referme.

Le président Xi Jinping en a tiré les leçons, samedi 23 mai, devant les conseillers économiques. La Chine est « confrontée à un grand nombre de défis internationaux, notamment la récession économique mondiale, la forte baisse du commerce et des investissements mondiaux, les turbulences des marchés financiers mondiaux, les restrictions aux voyages mondiaux, les revers de la mondialisation économique, le protectionnisme de certains pays et l’augmentation des risques géopolitiques », a-t-il reconnu. 

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Carrefour, Tesco et même Amazon ont quitté le pays, faute d’avoir su s’adapter au changement rapide des habitudes de consommation des Chinois.

Source : Le Monde du 9 août. Article de Simon Leplâtre

Pour certains cadres de l’entreprise, la vente de 80 % de Carrefour Chine à Suning, un grand acteur du commerce en ligne, fin juin, reste difficile à avaler. « Un partenariat stratégique, oui, mais là, c’est une retraite pure et simple », raconte un cadre, déçu. Après vingt-trois ans dans le pays, le groupe de distribution, pionnier dans l’empire du Milieu, n’a pas su se réinventer, ratant le train de l’e-commerce et de la montée en gamme de la consommation en Chine.

Mais l’enseigne française n’est pas la seule à souffrir sur un marché en pleine restructuration : elle rejoint une longue liste d’acteurs étrangers qui ont quitté le navire, comme Tesco et même Amazon. Metro se préparerait à vendre, alors que la plupart des entreprises qui restent, comme Walmart et Auchan, ont dû nouer des partenariats. La faute à un pays où les habitudes de consommation changent vite, et où la concurrence est féroce.

Les étrangers font les frais d’un marché en plein chambardement dans lequel le commerce en ligne a pris une place exceptionnelle. Au premier trimestre 2019, les Chinois ont effectué 18,6 %de leurs achats de biens physiques en ligne, en augmentation de 1,6 % sur un an, d’après le Bureau des statistiques de Chine, alors que la part des achats dans les hypermarchés se trouve aujourd’hui à 20,2 %, soit 3,4 % de moins qu’en 2014, d’après le cabinet d’analyse Kantar. En France, le commerce en ligne ne représente que 7 % des achats, et environ 6 % aux Etats-Unis. Le tournant pour les acteurs traditionnels de la distribution a eu lieu vers 2010, dernière bonne année pour Carrefour en Chine.

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Mots clés: Economie
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Voici trois informations lues cette semaine dans le "Quotidien du peuple", organe du Parti communiste chinois.

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• Chine-Vietnam : La Chine va ouvrir en juin 2019 sa première zone touristique transfrontalière avec le Vietnam dans la région de la cascade de Detian (province du Guangxi) appelée cascade de Ban bioc au Vietnam. La cascade, d’une largeur de 208m, dévale une falaise de 70m de haut sur trois niveaux.

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Selon le South China Morning Post, le grand quotidien de Hong-Kong, cité par le magazine français Courrier international dans son édition du 27 septembre 2018, la stratégie Made in China 2025 (MIC 2025) qui vise à faire monter en gamme l'industrie chinoise, irrite particulièrement les Etats-Unis. Moins par ses ambitions que par le soutien direct que lui apporte Pékin.

 

Source : South China Morning Post, 10 septembre 2018, repris par Courrier international du 27 septembre 2018.

 

En août, Redcore, une start-up chinoise peu connue, annonçait avec fierté  avoir "brisé le monopole américain" en développant un navigateur web inédit. Mais la gloire de l'entreprise pékinoise a été de courte durée: il est vite apparu que le logiciel contenait des traces de Google Chrome et Redcore a dû brusquement faire machine arrière. Cet incident illustre, du point de vue des Occidentaux, ce qu'ils estiment être une stratégie délibérée de Pékin  pour obtenir, de force, des transferts de technologies et procéder à des vols de propriété intellectuelle. Pour la Chine, il constitue un rappel du gouffre qui la sépare des Etats-Unis dans sa quête pour devenir une superpuissance technologique.

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Actuel président de la Fondation Prospective et innovation, l'ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, s'exprimant dans un compte-rendu qu'il signe de son nom, analyse positivement les travaux du XIXe Congrès du Parti communiste chinois qui s'est réuni en octobre 2017, en particulier dans le contexte international actuel.

Source : site internet de la Fondation Prospective et Innovation ( www.prospective-innovation.org)

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Le contraste entre La Chine et les États Unis est, cet automne, particulièrement criant. Le XIXe congrès du PCC s’est déroulé de manière très prévisible alors que jour après jour Donald Trump s’affiche de plus en plus imprévisible. Zhongnanhai, le lieu du pouvoir chinois, est plus « lisible » que la Maison Blanche.

L’essentiel de la partition exécutée à Pekin, au grand rendez-vous du Parti Communiste Chinois (PCC) était écrit, noir sur blanc, dans le livre de Xi Jinping publié dans le monde entier en 2015 : « La gouvernance de la Chine ». Deja on pouvait lire:  » le parti se charge de la difficile tâche historique d’unir et de diriger le peuple ». L’ancrage « socialiste » était clair.

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Selon Le Monde du 21 juin 2018, la Chine bâtit un écosystème de l’automobile électrique, connectée et autonome. Les constructeurs occidentaux doivent adapter leur offre et leur stratégie à cette mutation.

Source : Le Monde du 21 juin 2018

[...]« Plus qu’ailleurs dans le monde, les autorités chinoises, gouvernementales comme locales, poussent le développement de l’automobile du futur », explique Hervé Guyot, directeur de la stratégie de Faurecia, premier équipementier automobile français (et huitième au niveau mondial), qui a fait du marché chinois sa priorité. « Non seulement, les décideurs poussent, mais ils sont un peu plus enclins qu’en Europe à accompagner ceux qui prennent des risques industriels et technologiques, renchérit Christian Balzer, directeur du centre de recherche d’Audi à Pékin. Cette approche, on la retrouve dans la population : 78 % de nos clients chinois font plutôt confiance aux technologies de la voiture autonome, contre 31 % aux Etats-Unis. »

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Mots clés: Economie Environnement
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La Tour de la Grue jaune (Huanghé lou) est la fierté et le symbole de cette ville industrielle et commerciale majeure du centre de la Chine, située dans la province du Hubei et traversée par le Yangzi.

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Mots clés: Economie Histoire Hubei
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Voici trois informations lues cette semaine dans le Quotidien du peuple, journal du Parti communiste chinois.

1- GUERRE COMMERCIALE – Après les mesures commerciales décidées le 23 mars par le président américain Donald Trump contre la Chine, le Quotidien du peuple écrit : "Il existe un proverbe chinois ancien mais toujours d'actualité et parfaitement applicable à la situation présente, qui dit - les troupes vaniteuses sont vouées à leur perte -. Pour l'administration Trump, cette guerre commerciale revient à jouer avec le feu et elle se terminera par un désastre pour les Etats-Unis."

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Mots clés: Economie
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Selon le Rapport sur les inégalités mondiales 2018 publié par le World Inequality Lab, la part du revenu national allant aux seuls 10% des plus gros revenus (part de revenu du décile supérieur) était en 2016 de 37% en Europe, 41% en Chine, 46 % en Russie, 47% aux Etats-unis/Canada, et autour de 55% en Afrique sub-saharienne, au Brésil et en Inde. Au Moyen-orient, région du monde la plus inégalitaire, le décile supérieur captait 61% du revenu national.
Ces dernières décennies, les inégalités de revenus ont crû dans presque tous les pays, mais à des rythmes différents, ce qui donne à penser que les institutions et les politiques publiques jouent un rôle dans leur évolution, estiment les auteurs du rapport, parmi lesquels Thomas Piketty, l'auteur de l'ouvrage Le capital au XXIe siècle (2013, Seuil).
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Pour en savoir plus : consulter le rapport à l'adresse suivante : wir2018.wid.word
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Mots clés: Economie Politique
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En Chine, désormais, tout est « routes de la Soie ». Pour obtenir des financements, des investissements ou des aides, mieux vaut faire partie de cette liste très sélecte des pays membres de l’initiative OBOR, One Belt, One Road. « Une ceinture, une route », selon la terminologie officielle.

« Tous les pays partenaires des routes de la soie ont accès aux investissements chinois. Si vous n’êtes pas signataire vous êtes exclus », nous explique Moulay Hafid Elalamy, le ministre marocain de l’industrie en marge du dernier Forum sino-africain pour les investissements organisés à Marrakech les 28 et 29 novembre.

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Mots clés: Diplomatie Economie
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"L’empire du Milieu n’a jamais aussi bien porté son surnom, en ces temps de « renaissance » où le pays se pose de plus en plus comme le rival des Etats-Unis", écrit François Bougon dans Le Monde daté du 20 février 2017.

Extraits  (Le Monde, 20/2/2017) :

C’est le monde à l’envers pour un œil occidental habitué à la représentation du globe en vigueur depuis le XVIe siècle. Les Etats-Unis sont renversés, New York est placée à l’ouest ; ce n’est pas le Pacifique qui sépare la Chine et les Etats-Unis, mais l’océan Arctique ; ce dernier devient une Méditerranée encerclée par l’Eurasie et le continent américain ; et surtout, l’empire du Milieu n’a jamais aussi bien porté son surnom, en ces temps de « renaissance » où la Chine se pose de plus en plus comme le rival des Etats-Unis.

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Mots clés: Diplomatie Economie
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Vélos Opo en libre service vus à Kunming (Yunnan) et à Changsha (Hunan).

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"Depuis mi-2016, les vélos partagés envahissent les rues des villes chinoises. Une vingtaine de start-up tentent de s’imposer sur ce marché des bicyclettes connectées", peut-on lire dans Le Monde économie du 21 janvier 2017.

Et si les Vélib’(à Paris) ou les Velo’v (à Lyon) se passaient de bornes ? Plus besoin de faire trois fois le tour du quartier pour trouver une place et garer son vélo. Il suffirait de le déposer n’importe où dans la rue. Utopique ? En tout cas, en Chine, c’est possible. Des vélos jaunes, bleus, orange fleurissent à tous les coins de rue. Il suffit avec son mobile de scanner l’un des trois codes QR du vélo (sur le guidon, derrière la selle et sur le garde-boue) pour débloquer l’antivol, qui s’est enclenché lorsque l’utilisateur précédent a « abandonné » le deux-roues, et hop ! en selle !

Lors de la première utilisation, le code permet de télécharger une application dans laquelle le particulier renseigne son numéro de téléphone, sa carte d’identité, l’un de ses comptes de paiement mobile (WeChat, ou Alipay) et verse une caution de 300 yuans (41 euros). Chaque engin disposant d’un GPS, l’application permet de localiser les vélos disponibles et d’effectuer une réservation quinze minutes à l’avance.

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A l'occasion de la réunion de la COP22 à Marrakech, le Monde Economie a publié le 4 novembre 2016 une analyse de Mamadou Lamine Diallo (ancien directeur de cabinet du président de la commission de l’Union africaine), Joël Ruet (économiste et chercheur au CNRS et président du think tank The Bridge Tank) et Wang Yao (secrétaire générale adjointe du comité pour la finance verte en Chine) par laquelle ils prévoient une "alliance objective entre la Chine et l'Afrique" à Marrakech.

Extraits :

Le Maroc accueille à Marrakech, du 7 au 18 novembre, la « conférence des parties » (COP22) à l’accord sur le réchauffement climatique. La présidence marocaine de la COP22 ne veut pas d’une simple « COP de mise en œuvre » de l’accord de Paris, conclu à l’issue de la COP21 de décembre 2015 ; elle souhaite en faire une COP de l’Afrique et des Sud. Compte tenu de la stratégie chinoise, il faut s’attendre à voir émerger à Marrakech une alliance objective entre la Chine et l’Afrique.

D’abord, le Sud est pressé. L’Initiative africaine pour l’adaptation (AAI), projet panafricain signé lors de la COP21, a posé une priorité : mobiliser la finance pour l’adaptation au changement climatique. Le Maroc ne souhaite donc pas « organiser l’après-2020 » (date fixée pour la mise en œuvre de l’accord de Paris), mais bien avancer cette date. Une telle accélération serait un succès diplomatique mondial pour le pays hôte, tout en servant le volet africain de sa stratégie.

La Chine, qui cherche des relais de croissance, est l’alliée objective de ce projet. Championne de l’économie bas carbone par l’intermédiaires des « sept secteurs stratégiques émergents » (énergies renouvelables, véhicules propres, services environnementaux, etc.), qui devraient couvrir 15 % du PIB chinois en 2020, la « fabrique du monde » veut déployer ailleurs ces industries pour rentabiliser sa propre transition. Elle a donc tout intérêt à soutenir le calendrier marocain d’accélération de la transition mondiale.

Seconde demande de l’Afrique qui sera présentée à la COP22 et qui rencontre aussi l’intérêt bien compris de la Chine : consacrer autant de financements à l’« adaptation » (au changement climatique, qui concerne davantage le Sud) qu’à l’« atténuation « (la réduction des émissions, qui est la priorité du Nord). Car, aujourd’hui, la première ne draine que 12 % des financements. Le comité scientifique de la COP22 pourrait ainsi proposer un « guichet unique » pour les financeurs ; la Chine y voit son intérêt pour que ses propres innovations, de l’agriculture à la finance verte, se diffusent rapidement au Sud.

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Dans un article daté du 25 juillet 2016 et signé par Sébastien Le Belzic, Le Monde Afrique se penche sur les investissements de la Chine dans le secteur de l'énergie.

Extraits:

La Chine a beau être l’un des pays les plus pollués au monde, elle n’investit pas moins des fortunes dans les énergies vertes. Avec près de 90 milliards de dollars consacrés aux énergies renouvelables chaque année depuis 2014, elle est le premier investisseur mondial dans le solaire, l’éolien et l’hydroélectricité. A quelques mois de la Cop 22 qui se tiendra du 7 au 18 novembre à Marrakech, la Chine pourrait jouer les premiers rôles sur le continent où elle est le principal investisseur dans le secteur des énergies vertes, loin devant la France et l’Italie. Au total, l’Afrique représente 13 milliards de dollars de contrats pour les entreprises chinoises !

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