Face au nouvau coronavirus Sars-Cov2, apparu fin 2019, “la Chine a certainement déployé l’effort d’endiguement d’une maladie le plus ambitieux, agile et offensif de l’histoire”. Ce n’est pas la propagande chinoise qui le dit, mais un rapport de l’OMS, publié le 28 février 2020, après qu’une équipe d’une dizaine de scientifiques s’est déplacée sur site pour vérifier que l’épidémie avait bien été contenue dans le pays. Le rapport est analysé dans cet article de Grégory Rozières, de la rédaction du Huffington Post, dont nous reproduisons ici de larges extraits.
Source : m.huffingtonpost.fr du 4 mars 2020. Article de Gregory Rozières
Des louanges qui interviennent alors que le reste du monde, dont la France, doit à son tour tenter d’enrayer l’épidémie de covid-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus. Mais ici, le tableau de l’OMS est bien moins rose. “La majorité de la communauté internationale n’est pas prête, matériellement et dans l’état d’esprit, à mettre en place les mesures qui ont été déployées en Chine”, estiment les experts.
Après ce constat pas très rassurant, on pourrait se dire que ce n’est peut-être pas plus mal. L’État autoritaire chinois a imposé des quarantaines draconiennes, qui posent des questions en termes de respect des libertés et des droits de l’homme et qui n’ont peut-être pas leur place dans une démocratie. Mais, selon certains experts de l’OMS, ce n’est pas la seule raison pour laquelle le monde et la France ne sont pas prêts face au danger du nouveau coronavirus.
“La diminution du nombre de cas de Covid-19 en Chine est réelle”, affirme clairement l’OMS. Sur les 1300 nouveaux cas répertoriés par l'OMS le 4 mars, seuls 119 sont Chinois. Cette “réussite exceptionnelle” n’a été possible que grâce à “l’engagement profond du peuple chinois dans une action collective face à cette menace commune”, estiment les scientifiques de l’OMS.