En ce jour de Qingming Jie (Fête des Morts), célébrée le 4 avril, les Chinois sont de sortie et les foules qui affluent à Qianmen, un quartier situé près de la célèbre Place Tian An'men, sont impressionnantes. Les travaux de restauration de ce quartier historique de Pékin et sa transformation en zone hyper touristique y sont pour quelque chose. L'ambiance y demeure malgré tout bon enfant en dépit d'une affluence record.
Construite à partir de la dynastie Qin (221- 206 avant J.-C.) du nom de l'unificateur de la Chine, cette haute muraille était censée protéger les Chinois des Mongols. Longue de 5000 km, elle n'a pourtant pas empêcher leurs voisins de les envahir de nombreuses fois et à deux reprises d´y conquérir le pouvoir impérial (dynasties Wei
Le Palais d'été (Yiheyuan, Jardin où l'on cultive la concorde), a été construit par l'impératrice Cixi à partir de 1886 non loin de l'ancien Palais d'Été incendié en octobre 1860 par le corps expéditionnaire franco-anglais lors de la seconde guerre de l'opium, l'une des pires humiliations qu'eut à connaitre la Chine au XIXe siècle. Aujourd'hui, le Palais d'été est une des promenades favorites des habitants ou visiteurs de la capitale chinoise.
Les sites principaux du Palais d'été sont la colline de la Longévité (wan shou shan) et le lac de Kunming (kun ming hu). L'ensemble couvre une surface de 2,9 km2, dont les trois quarts sont occupés par le plan d'eau. Sur les 70 000 m2 de surface construite, on trouve une grande diversité de jardins, palais et autre édifices de style classique chinois. Pour rebâtir et agrandir le Palais d'Eté l'impératrice Cixi dépensa des sommes considérablese. On lui reprocha vivement d'avoir utilisé des fonds originellement destinés à la Marine impériale chinoise. Le Palais eut à subir des dommages en août 1900 lors d'une nouvelle occupation de Pékin par les troupes occidentales de l'Alliance des huit nations au cours de la Révolte des Boxers. En décembre 1998, l'Unesco inclut le Palais d'Été dans sa liste du patrimoine mondial. Elle le qualifie d'«expression exceptionnelle de l'art créatif du jardin paysager chinois, intégrant réalisations humaines et nature en un tout harmonieux ».
Visiter sous la pluie la Grande pagode de l’Oie sauvage de Xian (province du Shaanxi) n’est pas ce dont je rêvais mais il aurait été vraiment dommage de manquer ce rendez-vous avec l’histoire du bouddhisme en Chine.
Pudong symbolise le Shanghai d'aujourd'hui et la réussite de la Chine dans son ensemble. Avec cette ligne de tours plus remarquables les unes que les autres, oublié le Shanghai des concessions, de l'opium et des trafics en tous genres !
Ici on affiche les cotations de la Bourse dans la rue, les plus grandes marques sont présentes dans des malls gigantes ques où se pressent des Chinois confiants dans l'avenir et avides de consommation.
Selon le journal numérique Positivr du 20 février 2018, la province de Guangxi, au sud de la Chine, va bientôt accueillir la première ville-forêt au monde. Gros plan sur un projet architectural pharaonique, écologique et fascinant.
Source : Positivr du 20 février 2018 et photos de Stefano Boeri
Stefano Boeri, l’architecte à l’origine de cette idée folle, peut sembler bien ambitieux. Pourtant, dans le domaine, cet italien n’est déjà plus un débutant. On lui doit déjà la construction d’un certain nombre de tours végétales aussi belles que surprenantes, notamment à Milan. Aujourd’hui, il entend juste passer à la vitesse supérieure…