C'est le moyen pour moi d'échanger sur la Chine, de faire partager mes voyages en Chine, des lectures sur la Chine, des analyses, des impressions, d'aller au-delà des peurs qu'inspire ce grand pays si entreprenant en essayant de comprendre ses propres craintes, ses propres défis mais aussi de pointer les questions qu'il soulève. Nous aurons peut-être ainsi l’occasion de faire un bout de chemin ensemble.
Le musée de Jinan (Jinanshi Bowuguan) me réserve une belle surprise avec sa collection de sceaux, la première que je vois depuis que je voyage dans ce pays.
Dans la Chine impériale, les lettrés, les peintres, les calligraphes mais aussi les hommes de pouvoir possédaient tous un sceau personnel pour authentifier leurs écrits ou leurs oeuvres.
Façonnés dans des pierres très dures, ils comportaient sur leur section de base une forme calligraphiée en caractères sigillaires (réservés à cet usage) qui faisait l'objet de beaucoup de raffinement.
Pressé sur de l'encre rouge (traditionnellement du cinabre), le sceau laisse alors une empreinte indélébile. Les calligraphies anciennes en comportent plusieurs, celles authentifiant l'auteur du texte et des dessins ainsi que celles de leurs propriétaires successifs.