C'est le moyen pour moi d'échanger sur la Chine, de faire partager mes voyages en Chine, des lectures sur la Chine, des analyses, des impressions, d'aller au-delà des peurs qu'inspire ce grand pays si entreprenant en essayant de comprendre ses propres craintes, ses propres défis mais aussi de pointer les questions qu'il soulève. Nous aurons peut-être ainsi l’occasion de faire un bout de chemin ensemble.
Un petit violon à trois cordes, un luth et un éventail pour homme, voilà les trois accessoires indispensables pour engager un Pingtan, c'est-à-dire un dialogue chanté comme il se pratique depuis quatre siècles à Suzhou (province du Jiangsu). Déclamé en dialecte local, il se nourrit d'histoires anciennes, de joutes verbales et de jeux de mots.
Le petit musée installé dans l'ancienne demeure de la famille Shen à Suzhou permet d'assister à une représentation et de découvrir l'histoire de cet art. Difficile toutefois d'en apprécier la finesse en raison de l'obstacle de la langue auquel se heurtent y compris les Chinois natifs d'autres provinces.