Extraits de Chine

C'est le moyen pour moi d'échanger sur la Chine, de faire partager mes voyages en Chine, des lectures sur la Chine, des analyses, des impressions, d'aller au-delà des peurs qu'inspire ce grand pays si entreprenant en essayant de comprendre ses propres craintes, ses propres défis mais aussi de pointer les questions qu'il soulève. Nous aurons peut-être ainsi l’occasion de faire un bout de chemin ensemble.

  • Accueil
    Accueil C'est ici que vous pouvez trouver tous les articles posté sur le site.
  • Catégories
    Catégories Affiche la liste des catégories de ce blog.
  • Mots clés
    Mots clés Affichez une liste de tags qui ont été utilisés dans ce blog
  • Blogueurs
    Blogueurs Rechercher votre blogueur favori de ce site.
  • Équipe de blogueurs
    Équipe de blogueurs Trouvez vos équipes favorites de blogueurs ici.
  • Connexion
    Identification Formulaire d'identification

Pearl Buck revisitée

par dans Extraits de Chine
  • Taille du texte: Agrandir Réduire
  • Lectures : 3458
  • 0 commentaires
  • Imprimer
3458
Pearl Buck revisitée

L’exilée, Vent d’est Vent d’ouest… je termine la lecture de ces deux livres de Pearl Buck, cette romancière américaine arrivée en Chine à l’âge de trois mois avec ses parents missionnaires (elle quitta la Chine en 1927) et qui devint Prix Nobel de Littérature en 1938. Lectures de jeunesse, oubliées, lectures revisitées...

À partir d’histoires familiales vécues de l’intérieur, Pearl Buck dépeint la Chine de la première moitié du XXe siècle, celle des missionnaires précisément, mais aussi celle des concubines, celle des coutumes rigides qui régissent les rapports familiaux, celle du culte des ancêtres, et de l’ouverture si difficile aux relations avec les étrangers. Elle nous parle de cette Chine qui vécut repliée sur elle-même pendant 2000, à l’opposé de ce qu’elle est devenue aujourd’hui, pivot de la mondialisation, atelier du monde, première puissance en devenir…

Ce qui est très original chez Pearl Buck, c’est qu’elle était Chinoise tout autant qu’Américaine. Non seulement elle parlait et écrivait le chinois – c’était sa seconde langue maternelle – mais elle pensait en chinois. Son style, ses tournures de phrases rappellent de très près, selon les connaisseurs, la manière d’écrire des poètes et des lettrés de l’ancien Empire du Milieu.

Un style simple et tranquille, tout en douceur, qui frappe par sa précision et sa justesse. Une lecture utile, qui permet de découvrir de l'intérieur la société chinoise d'il y a cent ans.

0
Mots clés: littérature
Venue en Chine en 2012 rendre une trop courte visite à mon fils, j’ai mesuré à quel point ma vision de ce pays était biaisée par des partis pris, des représentations d’un autre âge...
Depuis, je m’informe sur ce vaste et grand pays avec lequel nous avons à composer pour construire le monde de demain dans le respect de nos différences et de nos intérêts.


Commentaires

  • Pas encore de commentaire. Soyez le premier à commenter

Commenter cet article

Invité
Invité vendredi, 29 mars 2024

Archive

Loading ...

Connexion