b2ap3_thumbnail_IMG_1562.jpg

b2ap3_thumbnail_IMG_0042.jpg

b2ap3_thumbnail_IMG_0386.jpg

Selon Le Monde daté du 7 janvier 2016, "la Chine veut fermer un millier de mines de charbon en 2016", comme elle l'a déjà fait en 2015. "Malgré deux alertes rouges à la pollution atmosphérique déclenchées en décembre (au moment de la COP 21 à Paris), l'air de la capitale chinoise s'est amélioré sur l'ensemble de l'année 2015 selon les autorités locales. La concentration de particules fines (PM2,5) dans l'air a atteint 80,6 microgrammes par mètre cube en moyenne sur l'ensemble de l'année écoulée". Cela représente une baisse de 6,2% par rapport à 2014 et de 10% par rapport à 2013. A titre de comparaison, le journal écrit que la concentration moyenne de PM2,5 était de 15g/m3 sur la station de mesure de Paris centre sur l'année 2014 selon les bilans d'Airparif. Le gouvernement chinois est aujourd'hui sur cette question de la pollution, sous la pression d'une opinion publique inquiète et informée par les réseaux sociaux.

Extrait :

"La dépendance au charbon est la cause principale de cette lourde pollution. Le pays estime qu'il consommera 3,96 milliards de tonnes de charbon en 2016, ce qui permettraut déjà de réduire la part de cette source à 62,6% de son mix énergétique à la fin de l'année, contre 64,4% à l'heure actuelle. L'administration chinoise de l'énerge a annoncé le 29 décembre un moratoire sur l'ouverture de nouvelles mines de charbon jusqu'en 2019. [...] Le plus importatnt acteur minier du nord-est du pays, le groupe public Longmay, a supprimé 100 000 emplois au cours de l'automne alors que le cours du charbon a chuté. Une journée jugée "sûre" à Pékin par l'administration chinoise doit afficher une concentration de particules fines inférieure à 75 g/m3. La ville a enregistré 186 journée respectant ce standard national en 2015, soit quatorze de plus qu'en 2014. Mais le niveau de pollution de l'air pékinois reste cependant sept fois supérieur aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé. La capitale chinoise dit travailler à un plan qui lui permettrait de chuter en 2030 à une concentration de PM2,5 de 35g/m3 d'air en moyenne annuelle, qui sera rendu public avant la fin de l'année. A plus court terme, le gouvernement central lui impose de tomber à une concentration de 60g/m3 en 2017, qui semble extrêmement difficile à atteindre en un délai si bref. C'est que le gouvernement centeal exige des résultats en urgence.