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Fragment de copie de stèle

Pendant des millénaires, les Chinois ont gravé sur des stèles de pierre les écrits - écritures saintes, décrets impériaux, poèmes, etc...- pour en conserver la trace et ... les diffuser.

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Stèle du temple Dai de Tai'an (Shandong)

La gravure se faisait en creux (yin) ou en relief (yang). Pour faire des copies, il fallait ensuite mettre de l'encre sur la pierre et presser un papier de riz (une invention chinoise très ancienne) ou tasser une feuille de papier humide dans les trous et la faire sécher avant de tamponner l'encre sur la surface du papier. Au fil du temps, même la pierre s'usait et les copies en papier les mieux conservés devenaient de véritables œuvres d'art, poussant certains collectionneurs sans scrupules à faire ou faire faire des éraflures sur les stèles d''origine pour augmenter la valeur des copies en leur possession. J'ai effectivement vu au temple de Tai'an et à Qufu plusieurs stèles endommagées. En revanche, aujourd’hui les revendeurs de copies de stèles proposent leurs épreuves aux touristes. Ils sont nombreux à Qufu, ville natale de Confucius dans la province du Shandong.

 

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